Faire le mal, nuire, tuer, exploiter, polluer, détruire, massacrer l’oiseau migrateur, écraser les villes à coups de missiles, tout ceci suscite l’indignation et la nausée de l’humain hominisé.
Mais que dire de ceux qui laissent faire ?
Dans une société civile comme dans l’ordre géopolitique, la lâcheté préside à tout.
Ici les lobbies, là-bas les tyrans sanguinaires peuvent s’adonner à leurs œuvres de mort, avec la complicité des pleutres, des timorés, de ceux qui préféreront toujours « une injustice à un désordre ».
Prenons, chez nous, l’exemple du caricatural lobby de la chasse et le poids asphyxiant de ses bottes sur l’appareil d’état.
Les éructations outrancières de certains de ses dirigeants, la multiplication des homicides par imprudence, la mort et l’artificialisation de la faune commanderaient des mesures de protection de la Nature et des citoyens face à cette infime minorité, les chasseurs.
Mais le politicien moyen, par pure pusillanimité, ânonnera des stupidités pour complaire à un lobby nocif écologiquement, contraire en ses exigences aux aspirations de nos contemporains.