Faites barrage à l’extrême-chasse

Le président de la république « nouveau » serait-il arrivé ?
Je n’oublie pas qu’en mars dernier, il a adressé une lettre déshonorante aux chasseurs français dont le chef caricatural, en retour, ne ménage pas ses soutiens à l’ami MACRON.
Bien que le nombre de chasseurs diminue inexorablement depuis cinquante ans et que l’immense majorité des contemporains récusent ce loisir de mort, les politiciens de la droite financière flattent cette infime minorité et détournent à son profit de l’argent public, via les conseils de régions et l’office national de la biodiversité.
La CONVENTION VIE ET NATURE adressera à la cour des comptes une demande d’investigation sur ces abus financiers.
En pratique, l’action des chasseurs se limite à défendre leur loisir, à s’opposer aux limitations des prédations, des restrictions du temps d’ouverture et pour le maintien de tous les modes de chasse, fussent-ils les plus cruels ou les moins sélectifs.
Les chasseurs ne s’intéressent en rien à la biodiversité !
Cela n’empêche pas les politiciens du mauvais côté de faire la danse du ventre devant les chasseurs et de dilapider les fonds publics pour acheter leurs bonnes grâces.
Il me plaît de rappeler que je n’adhère à aucun parti politique, ce qui me place en position d’observateur impartial au service de l’arbre, l’animal et l’homme.
Je sais et peux dire sans pusillanimité que les « thatchériens » feront une politique anti-nature nonobstant leurs discours menteurs.
Ils servent les lobbies et les profits très privés au détriment de la faune, de la flore et des milieux naturels en exaltant la pulsion cupide de l’humain, pulsion qui déterminera sa perte.

Ils sont étrangers au peuple qu’ils méprisent et confondent avec une masse d’arriérés dont il faut satisfaire les plus bas instincts.
J’entends par chasseurs non seulement les demeurés qui traquent, mutilent et exterminent une faune à l’agonie mais tout individu oeuvrant à la mort de la nature.
Un bétonneur, un maniaque du pesticide, un élu local en mal d’infrastructures inutiles sont des chasseurs, des ennemis de la terre.
Il est urgent, impératif et essentiel de changer notre rapport à la nature.
Il est urgent de cesser de l’expulser, de la dominer, de l’exploiter et même de la "gérer" durablement.
A défaut, la vie sur Terre sera menacée.
Aussi, je me réjouis de l’amorce d’union de l’opposition pour les élections législatives.
Sans cette union des gens de mieux, le président de la république serait assuré d’obtenir sa majorité de petits soldats à l’assemblée nationale rabaissée au rang de chambre d’enregistrement des volontés du monarque.
L’unité des gens de mieux ne suffira peut-être pas à abolir la main-mise des valets des lobbies sur l’appareil d’état, mais leur division aurait interdit tout espoir d’échapper à cette casse de la nature et des droits sociaux.
En France, les institutions altèrent la démocratie car l’élection présidentielle écrase tout autre événement et ne laisse aucune place à des contre-pouvoirs nécessaires.
Le scrutin uninominal, par circonscription, pour la désignation des députés qui suit de quelques semaines le choix du président de la république, amplifie cette confiscation du pouvoir par un homme et ses courtisans.
Le système est bien verrouillé.
Pour échapper à la main-mise d’un petit clan sur l’appareil d’état, il faudrait que l’opposition ne présente qu’un seul candidat par circonscription pour pouvoir envoyer au palais BOURBON une majorité de cohabitation.
Sans union de tous ceux qui sont « contre », l’échec des gens de mieux est certain.
Toute candidature de diversion favorise le pouvoir des lobbies, des firmes, de la chasse.
Je salue la marche en cours vers une union dans laquelle écologistes, animalistes et naturalistes ont de nombreux amis.
Combien il serait opportun d’ébranler les privilèges et la domination des chasseurs, de la FNSEA et de ses 70.000 tonnes de pesticides déversés chaque année dans la nature, des affairistes en mal de grands travaux inutiles.
Evidemment, le pouvoir en place avec ses féodalités bien gardées manipule les élections.
Attention, n’étant pas complotiste parano, je ne dis pas qu’il falsifie les élections.
Non, les votes sont libres, sincères et les résultats ne sont pas contraires aux faits.
Mais quelques astuces de manipulations méritent d’être dévoilées.
Ainsi, pour la présidentielle, l’objectif est de faire monter le rassemblement national au premier tour, pour mieux le diaboliser au second et s’assurer une victoire aisée au nom du barrage républicain contre « l’extrême-droite ».
Pour les législatives, il faut changer radicalement le scénario car dans ce scrutin, le RN n’est pas une menace bien pratique.
Alors, les médias très partiaux sont invités à parler de « l’extrême-gauche », car qui pourrait oser voter pour « l’extrémisme ».
L’essentiel est d’effrayer les braves gens, de disqualifier tout opposant qui n’est pas de connivence. (There is not alternative).
Mais la peur de " l’extrémisme " risque de ne pas suffire.
Alors, voici un autre fumigène.
Institutionnellement, le premier ministre, choisi par le président de la république, doit avoir la confiance de l’assemblée nationale et être l’émanation de la majorité parlementaire.
Dès lors, le président devrait attendre le résultat des élections législatives pour nommer un premier ministre conforme à cette majorité.
Il n’en fera rien et, quelques jours avant le scrutin, il effectuera cette désignation.
Pourquoi ?
Pour susciter un mini-état de grâce, l'illusion d’un renouveau dispensant les « braves gens » d’élire une autre majorité !
Cette nomination prématurée n’a pas d’autre but que de distraire l’opinion publique et de pérenniser un pouvoir docile aux mêmes intérêts très privés.
Amis lecteurs, ne soyez pas dupes du spectacle bien réglé, de la comédie du pouvoir, des tours de prestidigitateur avec lesquels on fascine le citoyen.
Quant au chef de l’état, il n’a guère de souci à se faire, en bon comédien et stratège qu’il est.
Imaginez un instant que l’opinion publique échappe au conditionnement médiatique et élise une majorité rebelle.
Il suffirait au monarque d’appeler un premier ministre issu de cette majorité, mais suffisamment docile pour casser ladite majorité et de la compléter par les élus de son parti.
Bref, l’unité est nécessaire mais pas suffisante pour que le bien public, l’intérêt général et la sauvegarde de la Nature soient préservés !
Différence entre un militant partisan et l’observateur que je suis : le premier doit galvaniser les volontés et annoncer la victoire. Le second peut dire la vérité.
Le thatchérisme a mis au point une technique de domination du peuple infiniment plus efficace que les lourdes dictatures bottées et sanguinaires.
Il veut régner mille ans mais ne fera que provoquer la mort de la biosphère.
Bon courage, quand même.
Les 12 et 19 juin, votez pour faire barrage à l’extrême-chasse !
Ne serait-ce que par témoignage et parce que vous échappez au conditionnement de masse.

Gérard CHAROLLOIS

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