« La “France d’après” doit mettre un terme aux chasses traditionnelles ».

La tribune de Loïc Dombreval et de 62 parlementaires

« Il nous semble donc urgent d’acter l’abandon définitif de ces pratiques incompatibles avec la reconnaissance du bien-être animal et avec l’exigence éthique que la chasse du XXIe siècle appelle de ses vœux »

Les Français manifestent des attentes de plus en plus fortes en matière de protection de la biodiversité comme de prise en compte du bien-être animal. Les conditions sont-elles aujourd’hui propices à l’émergence d’une chasse modernisée, en phase avec les enjeux de conservation des habitats naturels et de lutte contre l’érosion de la biodiversité ordinaire ? La diminution constante du nombre de pratiquants (2,5 millions dans les années 1970, moins de la moitié aujourd’hui), l’évolution de la connaissance scientifique et des mentalités, une certaine évolution des pratiques cynégétiques est de fait engagée. Mais elle est loin d’être visible par l’opinion publique à ce jour notamment à cause de la défense de pratiques dépassées qui desservent la chasse dans son ensemble. Ces pratiques archaïques persistantes sont devenues politiquement indéfendables.

Les chasses traditionnelles ont une forte connotation négative qui pèse lourdement sur la réputation des chasseurs et la perception de la chasse en général. Parmi celles-ci citons :

— Le déterrage des blaireaux et des renards, ou vénerie souterraine, qui consiste à extraire l’animal de son terrier grâce à une pince métallique puis à l’achever à la dague ou au fusil.

— La chasse à la glu, qui consiste à piéger des oiseaux avec de la colle.

— La chasse à la matole,...

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