Bonne année pour l’arbre, l’animal et l’homme.

Bien sûr, amis lecteurs, je vous souhaite plein de bonheur et satisfactions dans vos vies.
Mais, pour l’arbre, l’animal et l’homme que pouvons-nous attendre des mois prochains ?
Avis de gros temps sur la planète.
La cupidité, la cruauté, l’obsession de l’accaparement, les haines tribales, les crédulités débilitantes font lever de redoutables nuées à l’horizon de 2024.
L’exploitation frénétique réifie les animaux dits de « rente » avilissant les éleveurs en gérants d’usines concentrationnaires, enfers pour porcs et autres victimes expiatoires du productivisme.
Les sols, les eaux et l’air sont empoisonnés pour les profits de quelques uns.
Les forêts subissent des coupes-rases comme si le bois était une énergie renouvelable » à la vitesse des abattages.
La faune est exterminée au nom des préjugés et pour satisfaire le sadisme récréationnel.
Ailleurs, des dictateurs fascisants mènent des guerres d’asservissement et de génocides à l’Est de l’Europe et au Proche-Orient sans que les bonnes consciences osent tordre le bras à ces nouveaux criminels de masse, réitérant la pusillanimité des démocraties des années 30.
Les leçons de l’Histoire s’oubliant en une génération, les vieilles idéologies meurtrières que nos pères croyaient anéanties en 1945, renaissent partout sur la Terre.
La plus ancienne démocratie risque, en novembre prochain, de réélire un milliardaire qui parle ouvertement de sa nécessaire dictature pour extirper la « vermine gauchiste ».
En Europe, des partis réactionnaires et corrompus par l’argent, soumis aux lobbies de l’agriculture productiviste et des intérêts spéculatifs, pourraient devenir majoritaires en juin prochain au parlement Européen.
Dans tous les camps, le choc des prétendues civilisations menace d’éteindre l’unique civilisation universelle.
Bref, ce n’est pas demain que la raison, la sagesse, l’intelligence, l’amour de la vie guériront les maux de la planète.
Pessimiste ?
Hélas ! Les faits sont ce qu’ils sont.
Puis, pour couronner le tout, comme le disait une chanson d’antan :
« Et toujours le même président ».

Gérard CHAROLLOIS

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