Appel pour une mobilisation contre les « grands projets » nocifs.

J’appelle les partis politiques écologistes, les associations de préservation de la nature, les Résistants à l’emprise du Marché et des affairistes, à manifester, les 28 novembre, en régions,  et 29 novembre, à PARIS,  contre l’imposture d’une politique qui se drape de vertu, en invitant le monde à PARIS à agir pour le climat et qui mène, concrètement, une politique contraire aux objectifs affichés.

Le pouvoir souhaite que l’opinion publique se mobilise pour que son grand spectacle planétaire soit un succès de théâtre.

Dans le même temps, insultant l’intérêt général, disqualifiant la parole publique, servile envers les oligarques, le même pouvoir politique relance le projet d’aéroport de NOTRE DAME DES LANDES, soutient  les parcs de loisirs, finance le réseau autoroutier, abandonne l’écotaxe, sacrifie la biodiversité.

Il faut, effet d’annonce, limiter le réchauffement climatique à 2°, convaincre la Chine et les USA, obtenir la signature de la Russie et de tous les autres pour la gloire de notre diplomatie.

Par ses actes, le gouvernement Français va à l’encontre de la lutte contre l’émission des gaz à effets de serre.

 

Il n’y a d’ailleurs pas que l’emblématique, caricatural, provocateur projet de NOTRE DAME DES LANDES pour illustrer  l’indécence de ces politiciens qui renient constamment leurs engagements, dès lors que sont en jeu les petits intérêts des maîtres du béton, des parkings et des chaînes de télévisions.

Les hommes du pouvoir veulent des lignes à très grande vitesse dans le Sud-Ouest, des centerparks en zones forestières, des barrages à SIVENS et ailleurs, cédant aux appétits des firmes en embuscade derrière tous ces projets.

L’absence de changement effectif, en 2012, révèle les collusions et connivences qui gangrènent l’Etat.

Ne soyons plus dupes.

Faisons des 28 et 29 novembre, des journées de dénonciations de ces grands projets néfastes pour le bien public, lucratifs pour les oligarques.

Ne cédons pas à une fausse écologie bêlante qui se paie de mots et laisse le grand massacre de la nature s’opérer dans une lâche hypocrisie.

Exigeons que les actes soient conformes aux proclamations.

 

François HOLLANDE, élu en 2012, avec beaucoup de voix écologistes a fort peu de chance d’obtenir un second mandat.

Il a choisi d’insulter ceux qui l’ont élu, notamment en s’agenouillant devant les chasseurs, et en faisant couler le sang des bouquetins et des loups.

L’exercice de la politique ne rend pas nécessairement intelligent et on voit ainsi nombre d’élus trahir les aspirations et convictions de leurs soutiens.

Bien sûr, l’échec inévitable des pseudo-socialistes, victimes de leurs reniements comme le furent leurs homologues Européens, signifiera, en 2017, le maintien au pouvoir des adorateurs du Marché, des valets des oligarques de la finance, cette droite de la lutte des classes à rebours, d’une droite tellement ringarde qu’elle absorbe le parti chasse, pêche et traditions dont les candidats figurent sur ses listes régionales.

 

Ce désastre annonce bien des régressions sociales et écologiques, bien des souffrances pour les citoyens et pour la nature, mais les faits sont ce qu’ils sont.

Pour nous, l’essentiel est de refuser notre soutien à ceux qui détruisent la nature, torturent l’animal, exploitent l’humain et, tout cela, aux noms des traditions débiles et du profit d’une poignée de prévaricateurs.

Dénonçons la duplicité de ces politiques qui recherchent des succès diplomatiques et agissent à l’encontre des objectifs de tribune.

 

Le gouvernement Français ment lorsqu’il organise la conférence des parties en faveur du climat tout en perdurant à bétonner des espaces naturels.

Ne soyons pas complices de cette imposture et ne cédons pas au chantage du pire.

Rien n’empêchait les gouvernants actuels de faire une autre politique, d’abolir la corrida, d’engager un programme effectif de sauvegarde de la biodiversité.

Constatons que l’actuelle ministre de l’écologie tourne le dos à ces avancées et choisit le camp des arriérations et du lucre.

Ces personnages devront assumer et disparaître de la vie politique, pour faire place, après l’impasse prévisible de la politique conservatrice, à des femmes et hommes de mieux.

« extrémistes » : éructent les ennemis de la terre et les timorés !

 

Comme si défendre la vie, prôner la compassion, choisir la nature, étaient des marques « d’extrémismes ».

En revanche, devenir ministre pour ne rien faire déshonore.

Nous assumons sereinement, calmement, résolument une éthique, non pas en « intégristes », mais en militants intègres, au service d’une cause et non en utilisateur d’une cause pour conquérir les apparences du pouvoir.

Le 28 novembre, manifestons pour défendre le climat, la biodiversité et la vérité des faits.

 

Gérard CHAROLLOIS

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