L'ASPAS (L'Association pour la défense des animaux sauvages) dénonce, à l'aide de vidéos captées en caméra cachée, les carnages organisés au sein de chasses privées en enclos. Ces pratiques (absolument légales) démontrent s'il en était besoin, que seul le désir de tuer gouverne l'acte de chasse.
Citons l'ASPAS :
"La chasse d’animaux prisonniers derrière des grillages est une pratique cruelle, non-éthique, écologiquement aberrante… et malgré tout légale en France. L’ASPAS a enquêté dans un parc situé en Nouvelle-Aquitaine et dévoile des pratiques sadiques et insupportables. Nous demandons l’interdiction de toute forme de chasse d’animaux maintenus en captivité.
Méconnue, la chasse d’animaux en captivité n’est pas anecdotique puisqu’elle concerne environ 1 300 parcs et enclos qui détiennent au total 50 000 à 100 000 animaux : cerfs, chevreuils, mouflons, daims, etc. La chasse peut y être une activité personnelle des propriétaires ou une activité commerciale : les propriétaires font payer à des chasseurs le droit de venir tuer des animaux."
A noter, car ce n'est pas si fréquent, que 3 articles à charge ont vu le jour dans la presse à ce sujet :
- Dans Libération (utiliser ce lien).
- Dans la Voix du Nord (utiliser ce lien).
- Dans le Parisien (utiliser ce lien).
Bien entendu Thierry Coste, éternel porte parole des flingueurs agréés, n'hésite pas à affirmer que les conditions d'élevage dénoncées par l'ASPAS sont "bonnes" : « Les conditions sont forcément bonnes puisque contrairement aux élevages alimentaires, l'objectif est de pouvoir ensuite relâcher des bêtes capables de courir, voler, se déplacer librement ».
Ces témoignages filmés démontrent tout le contraire et le temps de survie de ces animaux relâchés en milieu naturel (situation à laquelle ils ne sont pas préparés) est tout à fait dérisoire.
Mais rien n'arrête ce triste lobbyiste qui n'hésite pas à s'en prendre désormais à l'agriculture intensive destructrice des espaces naturels :
« Notre rêve est en fait de cesser ces lâchers, assure Thierry Coste. L'objectif est de compenser les pertes de biodiversité dues à l'agriculture intensive qui morcelle les territoires des espèces sauvages et tue les insectes, principale nourriture des oiseaux. »
Pour une fois nous ne le contredirons pas. Mais pourquoi relâcher ces animaux si ce n'est pour les détruire aussitôt ? Encore une fois, le monde de la chasse ne sait comment justifier ses pratiques et fait appel à l'hypocrisie et au cynisme pour tenter d'enrayer son inexorable déclin.
La Convention Vie et Nature vous invite bien sûr à soutenir la pétition émise par l'ASPAS - (Accès au site de l'ASPAS par ce lien) et compte sur votre présence à Paris, le 5 Octobre prochain, pour dire "non" à la chasse, loisir de mort !