La révélation de l’unité fondamentale du vivant condamne irrémédiablement la chasse

84% Des Français souhaitent l’abolition de la chasse à courre qui suscite des réactions hostiles de la part des populations confrontées à la violence des veneurs et, dans ses profondeurs, l’opinion publique évolue quant à la condition animale.
Le nombre des chasseurs diminue passant au-dessous du million, ce que dissimule la propagande cynégétique.
Une offensive du lobby chasse se prépare visant, d’une part, à circonscrire les politiciens, d’autre part, à élaborer des éléments de langage envers les
citoyens.
Le président national des chasseurs rencontre ce jour le président de la république, monarque électif, dont les convictions sont étroitement indexées sur la force  présumée des lobbies et qui a déjà manifesté son docile soutien aux tueurs agréés.
Les veneurs envisageraient de recruter un lobbyiste supplémentaire plus particulièrement chargé de la défense de la chasse à courre.
Plus anecdotiquement, le préfet de l’OISE, qui a chargé les chasseurs d’une mission de surveillance vigilante du milieu rural, manderait aux autorités de police de son département de verbaliser les opposants à la chasse à courre en réprimant la contravention d’entrave à la liberté de la chasse, contravention intégrée par un décret du 3 juin 2010.
Il en résulte que le diagnostic porte sur un état fébrile du monde de la mort loisir souffrant d’une forte fièvre obsidionale, mal à terme létal.
Ces réactionnaires, dont certains ont des relents fascisants lorsqu’ils songent aux protecteurs du vivant, sentent bien que l’évolution des mentalités, les conquêtes de la sensibilité, les progrès des connaissances, la révélation de l’unité fondamentale du vivant condamnent irrémédiablement la chasse, mort loisir, pratique cruelle, anti-écologique, contraire à la dignité humaine tenant au respect de tout être vivant.
Pas besoin de s’appesantir sur l’insondable férocité de la chasse à courre consistant à épuiser un animal durant des heures avant de le poignarder, de le soumettre aux morsures d’une meute ou de le noyer dans un étang.
Inutile de démontrer la nocivité du grand massacre de l’avifaune durant des mois, de jour et de nuit, en un temps où les espaces naturels disparaissent, où les zones humides sont asséchées, où l’urbanisation du territoire retire des zones d’accueil pour la faune, où les eaux et les sols sont empoisonnés.
Dans l’Histoire, ces monarques électifs, ces préfets feront tristes figures en restant ces attardés qui par obscurantisme pour les uns, par pure lâcheté et mauvais calculs pour les autres, ont cherché vainement à arrêter une grande idée dont le temps est venu : le temps du respect de la vie et de l’amour de la nature.
Les gesticulations des tartarins, les génuflexions des décideurs devant sa majesté cynégétique aux abois n’arrêteront pas la marche des idées.
S’il advenait que les éléments fascisants du lobby chasse défèrent devant un tribunal de police un militant qui proclamait en forêt son opposition à la chasse, nous pourrions soumettre le décret scélérat du 3 juin 2010 à l’examen des juridictions et, en dernier ressort, à la cour européenne des droits de l’homme garante de l’application de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et, ici plus particulièrement, de son article 10 protégeant la liberté d’exprimer des convictions.
Amis des animaux, protecteurs de la nature, démocrates anti-féodaux, mobilisez-vous contre la chasse à la française, phénomène d’agression contre la nature
mais aussi contre les principes de droit régissant nos sociétés.
84% des citoyens veulent l’arrêt de la chasse à courre.
Vive la démocratie !

Gérard Charollois

 

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