Le blues de Notre-Dame-des-Landes


  Par Fabrice Nicolino - Source "Planète sans visa" (voir ce lien).


Il y a moins drôle que la nomination de paltoquets à des postes sous-ministériels. Cosse, en avalisant la grotesque proposition d’un référendum local autour de Notre-Dame-des-Landes, plante un coup de poignard dans le dos des opposants à l’aéroport. Pour deux raisons au moins. La première, c’est qu’un référendum local, laissé à l’appréciation de messieurs Ayrault et Retailleau, peut faire surgir le résultat que l’on souhaite. Il suffit de découper proprement, tous les truands de la politicaillerie connaissent le procédé. La deuxième, qui est liée, est qu’une consultation locale est la négation même du vaste mouvement né en 2008. Enfin ! Pourquoi ne pas soumettre à référendum local la crise climatique ? La stupéfiante érosion de la biodiversité ? Pourquoi ne pas demander aux populations – strictement – riveraines ce qu’il faut penser de la démentielle pollution des océans ? La question de l’aéroport est une question politique fondamentale. Nationale. Planétaire. Évidemment.

En n’écoutant que sa pathétique ambition, Cosse montre qui elle est réellement, et qu’elle était hier : une adversaire décidée du mouvement écologiste réel. No Return pour elle. Du moins, on peut l’espérer.

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