Alerte : la Nature en danger à cause de la guerre en Europe

Un peuple souffre sous les bombes et les bottes des envahisseurs, mais ici et partout sur la Terre, la Nature est menacée.
La FNSEA en profite pour demander la suspension des normes « environnementales » restreignant ses agressions contre le vivant : suspension de l’obligation de mise en jachère de 3% des surfaces, levée des restrictions d’usages des pesticides.
Prétexte : il faut compenser les pertes de production, notamment de céréales, en provenance de l’Ukraine suppliciée.
Les industriels, les financiers, les spéculateurs s’excitent devant des perspectives nouvelles de profits : pour moins dépendre du gaz et du pétrole du dictateur russe, il faut très vite promouvoir les éoliennes, les champs photovoltaïques, mais aussi reconsidérer les interdictions de prospection des gaz de schistes dont l’exploitation s’avère catastrophique pour les eaux souterraines.
Au Brésil, le réactionnaire Bolsonaro s’inquiète pour la baisse des rendements des cultures du fait des pertes d’arrivées des engrais russes et il va autoriser la dévastation de la forêt amazonienne pour compenser les éventuelles réductions de rendement de son agro-industrie déjà tellement nocive par ailleurs.

Ainsi, sincèrement pour certains, le plus souvent très malhonnêtement pour beaucoup d'autres, les affairistes profitent des pénuries réelles ou supposées résultant de la guerre de POUTINE pour aggraver leurs nuisances et leurs exploitations, détricoter le droit de l’environnement, faire sauter les freins à l’exploitation frénétique.
La Nature devient l’otage de la guerre, la variable d’ajustement du productivisme, la victime des firmes et des milieux oligarchiques planétaires.
Les Allemands on peur d’avoir froid et relancent le charbon.
Les lobbies du transport routier de marchandises et de l’agriculture exigent des compensations financières pour pallier à la hausse du prix du carburant, compensations supportées par le budget public, donc par tous les autres citoyens, et les gens ordinaires subissent les crises qui épargnent les puissants, ceux qui font peur aux gouvernants plus peureux que de petits enfants.
Dans ce monde, l’écologie et le social pâtissent de la cruauté des uns, de l’âpreté au gain des autres et de la lâcheté de tous.
Guerre à la guerre qu’il fallait empêcher par la dissuasion anticipative, ce que voulait le président OBAMA et que firent échouer les dirigeants français et allemands lorsqu’il en était encore temps.
Maintenant, les profits des pétroliers flambent, les lobbies exigent, le sang coule, des vies sont broyées, le monde est déstabilisé et comme toujours ce sont les faibles, les humbles, l’arbre, l’animal et l’homme qui souffrent et meurent.
Honte à ceux qui tuent et aux lâches qui les laissent faire.


Gérard CHAROLLOIS

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