Une ânesse déchiquetée par les chiens des tueurs agréés.

 


Communiqué de la Convention Vie et Nature du 15 Février 2022


Samedi 12 février, huit heures du matin, commune de Aubas, près de Montignac en Dordogne, Monsieur Patrick Cousin et sa famille perçoivent des cris provenant de leurs enclos où se trouvent 4 ânes dont une ânesse et son ânon.
Lorsqu’ils interviennent sur le terrain, ils découvrent l’ânesse éventrée par les chiens de chasse d’une battue aux cerfs.
Or, le fils du propriétaire possède un drone caméra et immédiatement le site est photographié.
Des 4x4 sont rangés tout autour des vallons et des valeureux guerriers se dissimulent, les uns dans des buissons, d’autres derrière des tas de bois.
Les gendarmes et  un vétérinaire sont appelés et constatent la mort de l’ânesse et la cause évidente de ses blessures.
Malgré l’omerta légendaire, le « pas vu pas pris », de ces milieux très spéciaux, la responsabilité civile des organisateurs de la tuerie, petit défoulement du week-end, se trouve engagée sur le fondement des dispositions de l’article 1240 du code civil.
Dans ce milieu-là, on assume pas. On tue.
Le propriétaire de l’ânesse envisage, à juste titre, une procédure judiciaire à l’encontre des associations de tueurs impliquées.
Les associations de protection de la nature entendent lui apporter leur concours y compris devant le tribunal.
Pour l’immense majorité des Français : « la chasse, y’en a marre » !

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