Du sanglier à l'ours...

La presse débile relate qu'à TOULOUSE, les services de secours, pompiers et police, durent intervenir avec sirènes et grands unirformes pour "abattre" dans le canal du Midi, un sanglier égaré en ville, place du CAPITOL qui s'était réfugié dans la voie d'eau.
C'est que la redoutable bête noire, le fauve monstrueux, menaçait par sa seule présence les vieilles dames et les petits enfants!
Mais, héroïquement, les viriles uniformes vinrent vaillamment à bout de ce péril.
Que d'arriérations, d'ignorances, de sottises peuvent être répandues par les lobbies et la presse débile!

Le sanglier est un animal sympathique, intelligent, nullement dangereux lorsqu'il perçoit un bipède dans sa forêt.
Il s'écarte pacifiquement par peur ou par sagesse.

Mais, les fusillots du dimanche ont besoin de parer de la vertu d'une lutte contre une bête inquiétante et proliférante leurs crimes moraux contre le vivant.

La présidente de la commission des pétitions du parlement européen écrit au calamiteux gouvernement Français pour protester contre la violation des dispositions d'une directive communautaire relative à la conservation de la nature (directive 92 43, du 21 mai 1992).

Elle fait, à notre instar, grief à ce gouvenement de ne pas instaurer une protection suffisante de l'ours pyrénéen.

Le ministère a cédé devant les pressions des ennemis de la terre en renonçant à soutenir le plan de rétablissement des populations ursines au délicieux motif que "la sécheresse empêchait de relâcher un ours pour ne pas aggraver la situation des éleveurs".
Or, si la sécheresse sévit gravement dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France, les régions de montagne sont épargnées par ce phénomène climatique préoccupant.

Nos politiciens sont pitoyables.
Pour combien de temps encore?

Qui défendra l'éthique animale avec l'éthique sociale?

G. C.

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