La rage de tuer


Communiqué de la Convention Vie et Nature du 11 Avril 2016


 A l’heure où l’opinion publique évolue et prend conscience du caractère sensible de l’animal, où la nature se meurt, où les philosophes pensent enfin la condition du vivant, quelques milliers de tortionnaires s’adonnent, avec la caution lâche des préfets et des politiciens, à une forme de chasse dont la nocivité et la cruauté atteignent des paroxysmes.
En avril et mai, pour assouvir leurs pulsions de tuer, ces individus s’amusent à introduire des chiens dans des terriers abritant des familles de blaireaux, en période de reproduction.
Pendant que les chiens mordent les blaireaux acculés au fond du terrier, les tortionnaires creusent le sol et finissent par atteindre leurs victimes ensanglantées qu’ils saisissent avec des pinces métalliques et achèvent à la fourche.
Les décideurs administratifs, les politiciens, veulent ignorer la barbarie insondable de cette « vénerie sous terre » et feignent d’invoquer la « gestion », la « régulation », des populations de blaireaux.
Nous savons que la méchanceté, l’inaccessibilité à la compassion, l’hypocrite tolérance à la souffrance d’autrui lorsque des alibis ouvrent la porte à la férocité, caractérisent aussi notre espèce.
Et pourtant, s’il fallait faire un jour le procès de NUREMBERG des criminels contre nature, combien de décideurs auraient à répondre
« qu’ils ne savaient pas » ?
L’horreur de ces pratiques insulte à la dignité des hommes.
Prendre son plaisir à tuer révèle le sadisme.
Ajouter le raffinement dans la cruauté fait peur, en contemplation de ce que des gens, en apparence semblables à nous, peuvent accomplir.
Qu’ils ont d’inquiétants loisirs !
Qu’ils sont minables ces politiciens flattant l’arriération, pendant que la faune s’éteint !
Alors, chassons-les !

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE

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