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Lettre ouverte au Président du Parc National des Ecrins.

Monsieur le Président du parc des ECRINS,

La battue d’effarouchement des loups dans le parc national des Ecrins suscite une légitime émotion.
Nous savons que des lobbies d’éleveurs chasseurs délirent de manière pathologique contre les prédateurs et toute  la biodiversité.
Violents, tapageurs, ces lobbies n’en sont pas moins marginaux dans notre société.
L’immense majorité de nos contemporains sont conscients qu’il faut laisser à la nature des espaces échappant à l’exploitation frénétique que l’on observe partout sur la terre.
Il est absurde de vouloir spéculer, exploiter, les quelques espaces ainsi préservés qui ne représentent pas grand-chose.
La France a institué, avec un siècle de retard, par rapport aux USA des parcs nationaux qui ne doivent pas devenir des parcs à moutons.
Que des élus locaux soient assez irresponsables pour vouloir du « développement » partout, du déménagement de la faune et de la flore, traduit leur archaïsme.
Laissons à la nature sauvage une place sur la planète.
Si nos « subventionnés du mouton » ne supportent pas les loups, les lynx, les ours, les vautours, comment pourrait-on espérer que les agriculteurs Africains partagent l’espace avec les éléphants, les lions, les rhinocéros ?
La question est :
L’humain va-t-il anéantir la vie sauvage sur la planète ?
Votre parc national manque singulièrement à sa mission en ne protégeant pas le loup, ce que souhaite 80% des contemporains.
Avec mes salutations.

Gérard CHAROLLOIS


Rappelons les faits :

Suite aux exhortations "anti-loup" de Mme Royal confondant ses charges de Ministre de l'Ecologie avec celles du Ministre de l'Agriculture, Monsieur Bertrand Galtier, directeur du Parc national des Ecrins, s'est cru autorisé, sous couvert du Préfet, à ordonner "un nettoyage du loup" au coeur du Parc national de Ecrins.
Une telle mesure était inadmissible et illégale. L'ASPAS et la LPO PACA ont contraint le Préfet à retirer son arrêté autorisant battue et tirs d'effarouchement.(Lien vers le communiqué initial de l'ASPAS).
Nous félicitons ces 2 associations amies pour leur vigilance et leur efficacité.
Ainsi que le souligne l'ASPAS : "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n'est pas possible, ce sont les moutons qu'il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !".(lien vers le second communiqué de l'ASPAS).
Nous soutenons totalement ce point de vue (Voir la lettre ouverte de Gérard Charollois ci-dessus) et  sommes surpris et inquiets qu'en période de débat parlementaire traitant de la biodiversité, la Ministre émette un message de cette nature.
Il s'agit bien sûr d'un gage  adressé aux éleveurs dont les troupeaux, ne l'oublions pas,  agressent des milieux censés être préservés.(Réserves et Parcs Nationaux qui  représentent moins de 1% du territoire national !).  Cette approche du problème ne constitue en rien une solution. Il ne s'agit, une nouvelle fois que d'une pitoyable opération de communication dont  la nature fait les frais.

Bien que cette opération ait échoué, nous vous invitons à réagir pour manifester votre réprobation et votre indignation auprès du  président et au directeur du Parc national :

Président : Christian Pichoud Tél. 04 76 00 37 12 ou pichpn@gmail.com
Bertrand Galtier 04 92 40 20 10 ou bertrand.galtier@ecrins-parcnational.fr



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