L'administration tue tellement de loups qu'elle n'en parle plus !

Source ASPAS

Communiqué de presse, le 4 décembre 2014

L'administration tue tellement de loups
qu'elle n'en parle plus !


Un loup mâle de 25 kilos a été abattu le 19 novembre dernier à Caussols (Alpes-Maritimes). C’est le quatrième loup officiellement tué dans le département et le 14ème au niveau national en 3 mois seulement. Curieusement, le préfet n’a pas communiqué l’information alors qu’il le fait habituellement, comme l’impose le Plan national loup… Aurait-il des choses à cacher ?


Quand c’est flou, il y a un loup : sur le terrain, il ne s’agit plus de protéger les troupeaux, mais bien de chasser le loup où qu’il soit, alors qu’il s’agit d’une espèce protégée. Un seul exemple : le 20 novembre, l’ASPAS, Ferus et One Voice ont gagné juridiquement contre l’État qui avait autorisé l’abattage de 4 loups dans les Alpes-de-Haute-Provence, soi-disant pour protéger les brebis… alors que les troupeaux étaient partis ! Dans le Var, les plafonds officiels sont même officiellement dépassés, avec 4 loups tués au lieu de 3 autorisés !


Sous la pression des éleveurs et des chasseurs, avec la complicité des autorités et des responsables politiques, la chasse aux loups tourne à l’hystérie collective. Tous veulent atteindre ce nombre inexplicable de 36 loups pouvant être abattus cette saison en France. Mais ce nombre est un plafond, un nombre maximal de dérogation à délivrer dans des conditions bien précises, et non un objectif à atteindre à tout prix! Dernière folie en date, le préfet des Alpes-Maritimes vient d’ordonner par 5 arrêtés le tir d’un nombre indéterminé de loups sur un total de 38 communes jusqu’au… 20 janvier, alors que les troupeaux ne seront plus dehors à ce moment ! Estimant ces arrêtés illégaux, l'ASPAS et ses partenaires associatifs les attaquent devant le tribunal administratif de Nice afin d'obtenir leur suspension d’urgence.

Il n’y a plus de respect des lois, plus de protection de notre faune sauvage, plus de raison. Il n’y a plus de respect des Français qui veulent majoritairement des loups dans notre pays, et dont les impôts subventionnent pourtant l’élevage. Les associations citoyennes continuent donc de tenter d’endiguer ce flot de folie avec leurs seuls moyens, en espérant que les médias enquêteront bientôt en toute objectivité sur la situation réelle de la filière ovine et sur les dessous de la chasse aux loups en France. Nous sommes à leur disposition pour cela.

Contacts presse :

Marc Giraud, Vice-Président de l'ASPAS
Madline Reynaud, directrice de l'ASPAS


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