LOUP : Estrosi nous raconte des fables

Communiqué de presse du 28 avril 2014 de l'ASPAS :

Devant l’assemblée générale des chasseurs des Alpes-Maritimes, tous acquis à sa cause, Christian Estrosi ment grossièrement sur le retour des loups en France. Il nous prend pour des enfants, mais lui-même mériterait une petite fessée de la part de l’État…

Bien chauffé devant des chasseurs acquis d’avance, notre courageux motodidacte l’affirme : « En 1992 le loup a été réintroduit artificiellement par des fonctionnaires de l’État et par des gardes du parc de Mercantour ». Une action qui serait illégale puisque comme pour toute espèce protégée, une autorisation du Ministère de l’écologie est requise. Cette accusation est donc très grave puisqu’elle remet en cause l’honnêteté d’un établissement public ainsi que celle des agents qui y travaillent. De l’aveu même de la sous-préfète Sylvie Cendre, présente lors de cette assemblée à Tourrette-Levens, « M. Estrosi n’apporte aucune preuve[1] » de ses affirmations. Et pour cause !

Cette affabulation du député maire de Nice n’est pas récente. Déjà en 2003 il avait convaincu l’Assemblée Nationale de lui confier la présidence d’une « commission d’enquête sur les conditions de la présence du loup en France et l’exercice du pastoralisme dans les zones de montagne ». Ladite commission n’a bien évidemment pas pu démontrer l’allégation d’une réintroduction. De toute évidence, le loup, qui avait colonisé une bonne partie de l’Italie, a simplement traversé la frontière entre l’Italie (Piémont) et la France (Mercantour).

« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Les personnages politiques les plus démagos le savent, et médiatisent impunément leurs mensonges grossiers, qui satisfont les anti-loups sans jamais apporter de solution intelligente à l’indispensable cohabitation entre l’homme et la nature. Les associatifs aimeraient entendre une réaction claire et forte des responsables du parc du Mercantour et de sa tutelle, le Ministère de l’écologie.

[1] Propos rapportés dans un article de Nice Matin du 27 avril.

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