Appel à l’unité.

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Le libéralisme économique putréfie la société en inculquant une addiction frénétique au profit, à l’argent, à la spéculation.

Les deux partis, dits de gouvernement, zélateurs de cette idéologie funeste, UMP, parti des promoteurs de la FNSEA et du CPNT, et parti socialiste qui a cessé de l’être, sont totalement phagocytés par l’affairisme.

Ils sont au service des prévaricateurs qui détournent l’argent public sous prétexte de « grands projets » dont l’unique raison d’être est de transférer des fonds publics aux petits copains.

Chasse, agrochimie, élevage industriel, travaux publics peuvent compter sur la docilité absolue des représentants de ces deux formations politiques, devenus syndics de ces intérêts corporatistes.

Ainsi, ces jours-ci, le sénat rejette la proposition d’un sénateur écologiste visant à interdire les insecticides néonicotinoïdes, molécules neurotoxiques systémiques anéantissant tous les insectes, tous les hyménoptères, lépidoptères, diptères indispensables à la pollinisation.

L’agrochimie et la FNSEA, pour faire de l’argent, détruisent la biosphère avec la complicité des élus des deux partis politiques du système.

 

Face à cette gangrène qui tue la nature,maltraite l’animal et dégrade l’humain, j’appelle tous les écologistes, les défenseurs des animaux, les protecteurs de la nature à s’unir.

Nous sommes riches de nos différences et forts d’une conviction qui nous sépare des deux partis malfaisants, conviction de la prévalence du vivant sur le culte du profit.

Face à nous, se dressent des lobbies fascisants et mafieux, financièrement opulents, qui usent de la violence, y compris d’Etat, de la censure, de l’intimidation.

La manière malhonnête dont le gouvernement actuel « gère » le litige de SIVENS illustre cette détérioration de l’esprit public au sein de ces partis.

Sans oser l’avouer, le gouvernement pseudo-socialiste se range derrière la FNSEA et ses nervis en feignant de renvoyer dos à dos les pacifiques défenseurs du site et les commandos de pollueurs, au-dessus des lois, notamment lorsqu’ils épandent du fumier dans les cours des préfectures.

Parce que nous combattons des forces réactionnaires pourvus de moyens financiers colossaux, bien relayés dans l’appareil d’Etat, des groupes de pressions propriétaires de journaux et de chaînes de télévision, nous devons nous unir.

Ni divisions, ni querelles de personnes ne doivent affaiblir le camp du vrai progrès.


Une seule querelle vaut : celle du vivant.


De notre unité dépend l’issue de ce combat pour une autre société fondée sur le respect de la nature, de l’animal et pour une autre considération portée à la personne humaine.

Présentement, pour leurs « grands projets » nocifs, les deux partis politiques qui se partagent le pouvoir, engloutissent des fonds considérables qui permettraient la création de dizaines de milliers de vrais emplois en faveur du bien des gens.

Or, ils matraquent l’opinion pour accréditer un dogme inverse, à savoir : « il faut supprimer ces vrais emplois pour donner l’argent aux spéculateurs promoteurs en les priant de bien vouloir fournir du travail aux citoyens ».


Bien sûr, les spéculateurs promoteurs prennent l’argent et suppriment les emplois.

Et voilà pourquoi, les gouvernants veulent des aéroports, des barrages, des autoroutes, des lignes à de plus en plus grande vitesse.

Refusons nos voix et nos soutiens à ceux qui tuent et dévastent la terre.

Ensemble, partis et associations oeuvrant pour l’écologie, la nature, les animaux, faisons lever une force nouvelle pour dresser un barrage qui ne sera pas celui du TESTET.


Gérard CHAROLLOIS