La racine du problème

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Il convient de noter que cette lettre de Gérard Charollois a été censurée par Facebook et qu'elle n'apparaît donc pas sur notre page Facebook.

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Réponse de notre président : "Entre les régimes autocratiques sévissant dans nombre de pays et les dérives néofascises des ultras-libéraux économiques, la liberté de pensée et d’expression est en danger".


Nous sommes radicaux.
Oui, j’écris : RADICAUX, pas ultras, pas extrémistes, pas fanatiques, pas sectaires, pas paranoïaques.
Nous sommes radicaux parce que nous prenons les problèmes à la RACINE.
Or, le climat, la biodiversité, la société humaine, la géopolitique sont malades et tout ceci pourrait très mal finir.
Que trouve-t-on à la racine de ce mal, qu’est-ce qui modifie la composition gazeuse de l’atmosphère, qui saccage les espaces naturels, qui extermine les espèces animales non rentables, qui réifie les animaux d’élevage, qui épuise les ressources de la Terre, qui pollue, empoisonne, tue et enlaidit ce monde ?
Le profit des entreprises privées.
Or, sans profit, une entreprise privée meurt.
Le profit est son oxygène. Sans lui, elle disparaît.
Pour faire des profits, toujours davantage de profits, les firmes doivent exploiter la Nature, les animaux et les hommes.
Pour faire encore plus de profits, ces colosses aux pieds d’argile doivent dorer ou, selon la saison, verdir leur image pour duper l’opinion publique, donc les clients, les sujets captifs du Marché.

Elevages concentrationnaires, transformation des forêts en usines à bois, disparition des sols sous les infrastructures et même les alibis écologiques ayant pour nom les champs de panneaux photovoltaïques et les mâts d’éoliennes géantes offrent de splendides et juteuses occasions de profits.
Les gouvernements soumis aux intérêts du Marché se gardent bien de « planifier », c’est-à-dire règlementer en les limitant les emprises des firmes contre la Nature, d’orienter le progrès des sciences et des techniques vers un mieux pour la vie.
Alors, voici le règne du « laisser faire, laisser passer » et la biosphère s’altère, s’enfonce dans une crise inédite dans l’histoire des hommes et de la Terre.
Le Titanic coule, mais les oligarques concluent de bonnes affaires et la musique des médias achetés (au sens le plus authentique du mot) jouent leur petite musique apaisante.

Gérard CHAROLLOIS