La preuve de ce qu’ils sont

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A l’heure où l’assemblée nationale débat d’une loi relative au bien-être animal, texte expurgé de toute disposition concernant la chasse et l’élevage concentrationnaire, certains élus relaient, en commission, des élucubrations fascisantes émanant de certains éléments du lobby de la chasse.
Confrontés aux évolutions inéluctables des mentalités, (82% des Français veulent des dimanches sans chasse et 84% demandent l’abolition de la chasse à courre), certains cynégécrates entendent museler leurs opposants, étouffer les critiques, interdire le débat philosophique et la remise en cause de leur loisir de mort.
Ils rêvent d’un délit d’entrave frappant jusqu’à l’expression de critiques à l’égard de leurs pratiques.
Les éleveurs concentrationnaires se joignent aux tueurs agréés pour obtenir la sanction de la captation d’images révélant aux citoyens les conditions infernales de vie des poules, des porcs, des veaux dans leurs usines à viande.
Issus de structures corporatistes hérités du gouvernement de VICHY et de l’ordonnance PETAIN du 28 juin 1941 qui créa les sociétés départementales des chasseurs, certains cynégécrates aspirent à revenir au temps béni de la dictature réactionnaire, de la censure, des tribunaux de la pensée.
Nous ne les laisserons pas faire.
La chasse torture l’animal, détruit la biodiversité, avilit l’humain en le réduisant à un tueur ludique.
Nous l’affirmerons haut, fort et clair.
Et si la Macronie cédait aux pressions des petits amis du président, nous irions devant la cour européenne des droits de l’homme qui, en application de l’article 10 de la CONVENTION DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L’HOMME, condamnerait de manière certaine la loi des petits fascistes du temps.
Bien sûr, il y a aussi au sein du monde de la  chasse des démocrates, mais il faut aussi déplorer, chez d’autres  hommes de réseaux, une mentalité féodale, violente, intolérante.
Face à l’impossibilité de débattre avec les gens de mieux qui souhaitent un meilleur respect de la nature et des animaux, ces personnages entendent frapper d’ostracisme leurs opposants.
Peu probable que le législateur Français ose édicter un délit d’opinion et qu’il suive les éléments fascisants de la chasse.
Néanmoins, le fait d’envisager d’ériger, sous couvert de répression de l’entrave, en   infraction pénale la réfutation du loisir de mort, révèle la mentalité de cette bastille aux abois qu’est devenue la chasse Française confrontée à une remise en cause fondamentale de l’art de tuer.
Alors, Résistants, sachez qui sont les ennemis de la vie et de la liberté de pensée, d’expression !
Mobilisez-vous en les démasquant.

La liberté et la vie, ça se défend !

Gérard CHAROLLOIS