Communiqué de la CVN du 19 Avril 2014 : l'animal être sensible ?

L'assemblée nationale adopte, en première lecture, une disposition légale modifiant l'article 528 du code civil, ajoutant par ailleurs un article 515 - 14.
Le droit civil rangeait les animaux parmi les biens meubles, en une acception remontant à 1804.
Le code civil reconnaîtra que l'animal est un être sensible.
Depuis une loi du 10 juillet 1976 le code rural l'admettait déjà et ce statut figure dans nombre de Constitutions étatiques en Europe.
Bien sûr, le parlement Français ne s'élève nullement à un haut degré de conscience éthique lui faisant  édicter des normes véritablement protectrices de l'animal.
Chasse, corrida, élevage concentrationnaire, abattages rituels et autres manifestations de barbarie perdurent, bien gardés par les lobbies de la mort et de l'arriération.
L'animal est un être sensible, ce qui est une simple évidence, mais , en ce printemps, les maniaques sanguinaires tuent les blaireaux aux terriers dans des conditions atroces, au nom de la lutte contre la tuberculose bovine, les bouquetins de HAUTE SAVOIE sont exterminés pour épargner les moutons de la brucellose, les animaux de rente sont élevés dans des usines à viande détestables, les spectacles cruels ne sont pas abolis.
Le législateur pose un principe et ignore ses conséquences pratiques.
La grippe aviaire, la tuberculose bovine, la brucellose, l'échinoccocose, hier la rage, et autres pathologies infectieuses servent de grossiers prétextes aux addictifs de la mort loisir et nombre d'entre elles sont imputables à l'élevage intensif et concentrationnaire.
La faune n'y est pour rien, mais les allégations hygiénistes servent de paravent aux imposteurs sadiques qui rencontrent la complaisance d'une administration complice pour autoriser battues, piégeages, déterrages et autres survivances d'un obscurantisme nuisible.
A terme, la société devra bien affronter cette contradiction.
puisque l'animal est un être sensible, comment tolérer qu'il soit soumis à la torture et aux massacres?
En cela, la reconnaissance symbolique porte en germe notre révolution biocentriste.


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