Quand la chasse déshonore les élus.

La CONVENTION VIE ET NATURE qualifie de grotesque le "coup de chapeau" décerné par le Conseil régional LANGUEDOC ROUSSILLON à des associations de chasseurs de cette région.
La chasse, loisir de mort, a tué deux aigles de bonelli, en deux ans, dans le GARD, quatre autres rapaces et a criblé de plombs un vautour fauve.
Il ne s'agit-là que des exactions constatées qui ne représentent qu'une faible partie des nuisances affectant l'ensemble de la faune, y compris les espèces les plus menacées de disparition.
Car la chasse tue des dizaines de milliers de grives, de merles, de pigeons migrateurs et les campagnes deviennent des déserts exempts de vies.
La chasse n'est pas une cause supplémentaire d'extinction de la biodiversité, en ce pays.
C'est la cause première de la mort de la nature.
Trop d'habitants du monde rural subissent la chasse comme une nuisance et l'hommage servile de certains élus locaux aux chasseurs mérite le discrédit de la classe politique, jouet des lobbies.
Aussi, c'est un blâme que nous décernerons à cette classe politique.
La CONVENTION VIE ET NATURE demande l'abolition de la chasse pour que l'homme se réconcilie enfin avec la nature, cesse de cultiver l'art de tuer et pour que disparaisse ce qu'Edmond ROSTAND appelait:

"La race méchante qui aime à jeter du plomb dans les arbres qui chantent".

 

Gérard CHAROLLOIS.

Président de la CVN.

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