Abaissons le niveau de protection du gouvernement VALLS.‏


Communiqué de la Convention Vie et Nature su 27 Mai 2016


 

En annonçant qu’elle souhaitait « abaisser le niveau de protection du loup », la ministre de l’écologie capitule idéologiquement, une fois de plus, devant les éléments les plus arriérés de la société, ceux qui n’ont pas compris que le plus grand défi du temps résidait dans la sauvegarde de la nature.
Dans tous les domaines, ce gouvernement trahit scandaleusement les aspirations des citoyens qui contribuèrent à sa victoire électorale, en mai 2012.
Ainsi, en LOIRE ATLANTIQUE, la quasi-totalité de ceux qui refuseront, par voie référendaire, le saccage du site naturel de Notre Dame des Landes, furent des électeurs du second tour de François HOLLANDE.
La quasi-totalité de ceux qui, en ces jours de reniements, font grève et manifestent contre la loi dite « travail », furent des électeurs de François HOLLANDE, au second tour de la présidentielle.
Bien sûr, en embuscade, le parti de l’argent, pourvus d’indignes émules de Donald TRUMP, fera l’an prochain pire contre les personnes, contre les animaux et contre la nature.
Cela ne saurait conduire à renoncer à sanctionner un gouvernement qui croule sous le poids de ses trahisons des valeurs écologiques et sociales qu’il était censé incarner.
Réjouissons-nous, par ailleurs, de l’actuelle cure de santé que s’offre le mouvement écologiste, avec le départ d’éléments infiltrés qui n’avaient rien d’écologistes.
Ces démissionnaires des VERTS, ralliés au parti de Monsieur VALLS, n’ont jamais porté les valeurs des défenseurs du vivant.
Il se trouvait même un député des BOUCHES DU RHÔNE pour soutenir le braconnage des petits oiseaux aux gluaux !
Le départ de ces personnages constitue une chance.
Leur adhésion ne représentait que le choix d’une écurie électorale.
Que cette « crise » partisane soit l’occasion d’un renouveau, d’une affirmation claire et loyale du choix de la nature et des êtres vivants, face à la dictature de la finance, de l’économie, du Marché et face aux destructeurs de la nature.
Pour faire vivre l’écologie, offrons aux citoyens une primaire qui permettra de dégager, démocratiquement, une force nouvelle.
J’exprime mon soutien, ma sympathie à tous ceux qui sont présentement en lutte pour le social et l’écologie, contre la loi du profit et de la dévastation planétaire, contre les « réformes » systématiquement régressives.
Ce qui unit la protection du loup et la conquête des droits sociaux pour les plus modestes, c’est le choix de la vie.

Gérard CHAROLLOIS

--
--
---/---
.../...

 

 

 

--
---

---/---

---/---

 

--
--

---/---

---/---