Par David Joly - Vice-Président de la Convention Vie et Nature


Rappelez-vous : même Manuel Valls, aficionado pur jus qui, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, n’avait qu’une obsession, brutaliser et gazer les militants anticorrida pacifiques, en était arrivé à conseiller aux membres de son gouvernement, une fois nommé Premier ministre, de ne pas s’afficher dans les arènes lors de leurs vacances d’été. Motifs : trop ringard et extrêmement négatif en terme d’image.
Depuis, une présidentielle a eu lieu, Manuel Valls est parti à Barcelone afin d’y connaître un énième naufrage politique lors des élections municipales de cette ville, et chez nous fut élu un nouveau président, beaucoup plus jeune que de coutume, nous promettant une chose : une politique moderne, en phase avec  la société civile, pas du tout aux ordres des lobbies en tous genres.
Le problème, c’est que pour cela, il s’est entouré majoritairement de rentiers de la politique, issu du vieux monde, totalement largués face aux évolutions des aspirations de notre société, intéressés uniquement par la gestion de leur carrière politique et certainement pas par le devoir de répondre aux attentes des citoyens qui leur incombe.
Alors forcément, avec une telle équipe de choc, il fallait s’attendre tôt ou tard à voir certains d’entre eux exhiber leur fière perversité sur les gradins d’arènes.

CRAC Europe

Communiqué

lundi 1 juillet 2019

Les procès intentés par le CRAC Europe contre les « écoles taurines » les ruinent…

Article du Midi Libre du 26 Juin 2019

Béziers : en difficulté, l’école taurine lance un appel à l’aide

Entre des échecs événementiels, des soucis internes et des batailles juridiques, l’école taurine de Béziers souffre.

Le rendez-vous a été pour le moins compliqué. Il n’a pas attiré les foules. Au mois de mai, l’école taurine de Béziers a organisé un gala dans les arènes.

Des 15 ans boudés

Ce rendez-vous, organisé tous les ans, permet aux élèves de s’entraîner, mais aussi à l’école de renflouer ses comptes et de faire un peu de trésorerie. Sauf que depuis quelque temps, ces événements sont difficiles. Celui de l’année dernière avait déjà été compliqué, même s’il marquait les 15 ans de l’école. « L’an dernier, pour les quinze ans, le public n’a pas forcément répondu, reconnaît Didier Bresson, le président de l’école. Malgré une entrée à 15 € on a eu un peu de perte. Ce n’est pas la première fois, c’était déjà arrivé, mais là, au mois de mai, pour le gala 2019, nous n’avons fait que 1 200 € de recettes. »

Résultat, sur l’événement, l’école a perdu 13 000 €. Un sacré coup dur pour la structure, qui a un budget de 90 000 € à l’année. La structure, qui forme les futurs toreros, a notamment, ces dernières années permis l’éclosion de deux matadors de toros, Tomas Cerqueira et Cayetano Ortiz, mais aussi de trois novilleros avec picador, Dorian Dejean, Sofianito et Carlos Olsina.

À la recherche de sponsors

La structure est un pilier de la tauromachie biterroise pour produire de nouveaux talents et développer la culture taurine chez les jeunes. En plus de la souffrance auprès du public, qui répond présent lors de la Feria, mais qui, lors des galas organisés directement par l’école, a du mal à se déplacer, elle a aussi dû engager des frais importants pour se défendre lors des procès engagés par les anti-taurins.

« On a aussi les frais des professeurs qui ont augmenté récemment, s’agace Didier Bresson. Ils ont pris deux voitures au lieu de partir ensemble. »

Alors le président a décidé de mettre en sommeil quelques mois l’école, le temps de rétablir la situation. « Nous allons assurer les ferias de Boujan et de Béziers, mais pour ce qui se fait ailleurs, c’est compliqué », détaille-t-il. Car si la Ville de Béziers finance chaque année, grâce à une subvention de 30 000 € environ un tiers du budget annuel, pour le reste, la recherche de sponsors est compliquée. « Nous n’avons pas le même statut que les clubs de sports ou autres associations, rappelle le président. Les sponsors ne peuvent pas déduire une partie de leurs dons des impôts. » Ce qui complique encore la donne pour trouver des partenaires.

Alors l’école va remettre toutes ses finances à plat dans les prochains mois, et se réorganiser. Elle ne devrait d’ailleurs ne garder qu’un seul professeur, pour réduire les coûts. Et lance un appel aux sponsors prêts à l’aider. Il en va sans doute de l’avenir de la corrida biterroise.

Ces coûteux procès des anticorridas

Les finances de l’école taurine de Béziers ont été lourdement impactées par les attaques en justice du Crac, une association anticorrida. Celle-ci se bat, depuis quelques années, pour « faire interdire les écoles de tauromachie de Nîmes, Béziers et Arles pour les mineurs ». Déboutée en première instance à Montpellier en 2016, elle a également perdu son appel au printemps à Marseille. Et vient de se pourvoir en cassation. Et même si l’école de Béziers a gagné à chaque fois, elle doit se défendre. Et donc engendrer des frais. « À chaque fois, il faut prendre un avocat, rappelle Didier Bresson. Pour l’appel, on a eu une participation de l’Union des villes taurines de France, mais nous avons encore dû débourser 2 500 €. Pour la cassation, cela va nous coûter environ 5 000 €. »
Des attaques qui enfoncent encore plus l’école biterroise.

GUILHEM RICHAUD (AVEC S. G.)

Un communiqué du CRAC Europe

Communiqué

mercredi 27 mars 2019

« Ecoles » de tauromachie : pas d’interdiction aux mineurs… sauf maltraitance animale ?

La Cour administrative d’appel, par trois arrêts en date d’aujourd’hui, n’a pas souhaité accueillir les demandes du CRAC EUROPE visant à obtenir l’interdiction aux mineurs des « écoles » de tauromachie. Toutefois, les motivations particulièrement détaillées de ces trois arrêts permettent de les considérer comme une avancée certaine pour la protection des mineurs contre les risques induits par la tauromachie.

La Cour administrative d’appel n’a pas suivi le raisonnement du CRAC EUROPE selon lequel l’activité d’enseignement de la tauromachie ne rentrait pas dans l’exception à l’interdiction de la maltraitance animale prévue par la loi pénale. Mais elle a considéré que l’interdiction aux mineurs ne pouvait être prononcée dès lors qu’il n’était pas établi que les mineurs de ces « écoles » étaient directement confrontés à de la maltraitance animale voire à une mise à mort, à l’instar d’un « matador professionnel ». S’agissant de l’école de Béziers, la Cour administrative d’appel retient même que « l’école ne nie pas la dangerosité de l’activité » et n’écarte la mise en danger de mineurs qu’en tenant pour exactes les déclarations de l’école selon lesquelles que les mineurs ne s’entraineraient que sur des animaux en carton ou en matière souple et qu’aucun mineur de plus de 16 ans ne serait « contraint de banderiller ».

De tels motifs n’avaient pas été exposés dans les trois jugements des Tribunaux administratifs de Montpellier, Marseille et Nîmes dont les motivations n’étaient pas aussi détaillées en faveur de la protection de l’enfance.

Ces trois décisions constituent, semble-t-il, un garde-fou pour les « écoles » de tauromachie, qui n’ont obtenu le rejet de la demande du CRAC EUROPE que sur l’assurance qu’aucun mineur ne serait confronté à de la maltraitance animale ou à une mise à mort. Faut-il y voir une considération de la Cour administrative d’appel, selon laquelle l’ouverture de ces « écoles » aux mineurs n’est tolérée qu’à condition qu’aucun fait de maltraitance animale ne s’y déroule ? L’avenir nous le dira.

18/03/2019

Didier BONNET
Président du CRAC EUROPE

Source Libération.fr

Faut-il interdire aux enfants d’assister aux corridas ? Une proposition de loi déposée ce vendredi ravive ce débat dans lequel des juristes, des psychologues et des médecins ont déjà pris parti.

  «Il faut éloigner les enfants de ces spectacles violents.» Michel Larive, député La France insoumise de l’Ariège, va droit au but, tout comme la proposition de loi qu’il dépose ce vendredi. Selon le parlementaire – membre du groupe d’études «condition animale» qui s’est créé en janvier à l’Assemblée –, il faut interdire l’accès aux corridas aux moins de 14 ans. «La France est signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, rappelle Michel Larive. En janvier 2016, le Comité des droits de l’enfant, l’organe de l’ONU chargé de vérifier l’application de cette convention, recommandait à la France d’interdire les spectacles de tauromachie aux mineurs. Non seulement notre pays fait fi de cette recommandation, mais des villes taurines organisent pour les enfants des "ateliers tauromachie", ou leur offrent des entrées gratuites aux corridas !» La France serait-elle hors-la-loi ? L’hypothèse est explorée par Jean-Robert Phung : ce ténor du barreau montpelliérain travaille depuis des mois sur les différents traités internationaux de protection de l’enfance, «allègrement violés par la France afin de protéger la sacro-sainte corrida». Son objectif ? Attaquer l’Etat pour non-respect de ces textes…

 


par Jean-Paul Richier, membre de la Convention Vie et Nature et du Collectif PROTEC (Protégeons les Enfants des Corridas)


 Le collectif PROTEC, l'association Éthique Éducation Animale, l'Alliance anticorrida, la FLAC et No Corrida demandent ensemble au ministère de l'Éducation nationale de préciser sa position sur les sorties scolaires à l'exposition itinérante intitulée «Tauromachies Universelles», dispositif prosélytique élaboré par deux associations taurines, l'Union des villes taurines de France (UVTF) et l'Observatoire national des cultures taurines (ONCT).

Cliquer sur ce lien pour accéder au contenu de la lettre adressée au Ministre Michel Blanquer

 

 


Par Jean-Paul Richier - membre de la Convention Vie et Nature


 

Hier samedi, un demi-million de personnes ont manifesté à Barcelone en soutien aux victimes des attentats.

Les esteladas (drapeaux catalans) ne laissaient guère de place aux drapeaux espagnols, et la présence du premier ministre Mariano Rajoy et du roi Felipe VI n'a pas été appréciée par tout le monde. Même dans ces circonstances si particulières, la trêve a hélas été difficile entre la Catalogne et l'Espagne, à presque un mois du référendum d’autodétermination prévu (le 1er octobre) unilatéralement par le gouvernement catalan.

Et qui s'emploie à mettre de l'huile sur le feu ?
Deux ex-toréadors, Vicente Ruiz (55 ans) et Jaime Ostos (86 ans), qui veulent organiser une corrida de bienfaisance à Barcelone, avec les plus grands matadors, en vue d'ériger un monument en hommage aux victimes.
Cf la dépêche en date du 23 août de l'EFE, agence de presse espagnole : https://www.efe.com/efe/comunitat-valenciana/cultura-y-ocio/el-mundo-del-toro-proyecta-un-homenaje-a-las-victimas-de-barcelona/50000884-3359004#

Bref, il s'agit de profiter d'un événement dramatique pour tenter :
- de redorer le blason de la tauromachie (on se souvient notamment de la corrida Casas & Castella suite au séisme d'Haïti en 2010)
- de réintroduire la corrida en Catalogne, qui n'est pas prête d'y revenir malgré l'annulation de son abolition par le Tribunal constitutionnel espagnol en 2016.

Et on ne commentera même pas l'idée de monter un spectacle de sang et de mort en réponse à un attentat mortel.

Cette proposition tragiquement imbécile n'a évidemment aucune chance d'aboutir.
Mais on peut toujours, pour le principe, signer la pétition qui a été initiée contre elle :
https://www.change.org/p/autoridades-catalanas-competentes-no-a-la-tauromaquia-para-homenajear-a-las-victimas-del-terrorismo-barcelona-cambrils

Merci à Jean Pierre DUNYACH (le Flac 66) pour l'info !

 

 

  • 10 août 2017
  • Par Jean-Paul Richier - membre de la Convention Vie et Nature
Tout est dit dans le titre. Le coefficient de cohérence d'André Viard et son association de défense de la corrida peut objectivement être estimé à 0,0001.

André Viard, le président de l'association de lobbying tauromachique intitulée l'Observatoire National des Cultures Taurines, s'exprimait le 7 août sur les antennes de RMC. S'y exprimait aussi Thierry Hély, le président de la FLAC (Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas). L'émission est également accessible sur le compte Soundcloud de la FLAC.

Suite à l'argumentation de Thierry Hély, qui recadrait notamment les élucubrations d'André Viard sur l'origine solutréo-magdalénienne de la corrida, celui-ci ne trouvait rien d'autre à répliquer, fidèle à sa tradition du dialogue, que « la bêtise profonde et la désinformation ne méritent pas de réponse ».

Et il enchaînait (à 16: 34 ici) : « Sur le terme "bien-être animal", qui est le centre de votre problématique aujourd'hui, c'est une escroquerie, le bien-être animal, parce que l'animal n'existe pas : il existe cent mille espèces différentes. »

Nous sommes heureux d'apprendre que M Viard fait la différence entre un taureau et une méduse. Il respecte ainsi Jacques Derrida, philosophe mondialement connu qui fut l'un des présidents d'honneur du CRAC Europe, association membre de la FLAC : celui-ci pointait en effet à répétition dans son ouvrage posthume « L'animal que donc je suis » (2006) qu'il n'y a pas lieu de parler de « l'animal » au singulier général.

Mais en revanche, le chiffre avancé de « cent mille » apparaît curieux. D'autant que dans une « Note remise aux candidats à la présidentielle » - excusez du peu - , mise en ligne en avril dernier sur le site de l'ONCT, on pouvait lire  : « il faut mettre en avant les devoirs de l'homme vis à vis des animaux : il existe des milliards d'espèces qu'il faut différencier. »

Diantre ! Alors, y a-t-il cent mille ou des milliards d'espèces animales ?!?

Pas de chance : ni l'un ni l'autre. smile

Le nombre d'espèces animales est estimé par les scientifiques entre 1 million et 1 million et demi (*). André Viard et son association se gourent d'au moins un facteur 1000, et André Viard sur RMC se plante d'au moins un facteur 10… dans l'autre sens !!! Pour synthétiser, le coefficient de cohérence de M'sieur Viard et son association est de 0,0001. Je sais, c'est pas un scoop.

 André Viard illustre une fois de plus son inculture abyssale, et qui plus est en l'occurrence sa profonde méconnaissance du monde animal.  

Il faut dire que ces deux illustrations s'inscrivent parfaitement dans les contextes susmentionnés :

- La « Note remise aux candidats à la présidentielle » était un ramassis abracadabrantesque de contre-vérités. Relevons entre autres qu'elle prétendait que l'interdiction aux mineurs d'assister aux spectacles taurins contrevenait aux dispositions de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, alors que justement le Comité des Droits de l'Enfant, organe de l'ONU chargé de vérifier l'application de cette Convention, recommande cette interdiction aux mineurs depuis des années !

- Les interventions sur les ondes de RMC de M Viard ont consisté comme à l'habitude à déverser des flots de paroles ininterrompus pour compenser le vide intersidéral de son argumentaire.

 « la bêtise profonde et la désinformation ne méritent pas de réponse » ?...

Allons, ne soyez pas si modeste, cher André : vous méritez des réponses !

 


(*)

Par exemple :

. Nombre estimé d'espèces décrites en 2017 : 1 373 000 sur le site de l'UICN (cf 1ère colonne).

. Nombre estimé d'espèces connues des taxonomistes en 2017 : 1 552 319 sur le site du Catalogue of Life (cocher la case "Afficher les statistiques").

Les variations de ce nombre d'une estimation à l'autre relèvent essentiellement des variations de nomenclature (variations des critères de distinction des différents taxons : sous-espèces, espèces, genres…).

Ce nombre est constitué d'une immense majorité d'invertébrés (notamment insectes, arachnides, mollusques, crustacés) ; les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères) ne représentent que 68 266 espèces dans le premier exemple, 66 270 dans le second. Notons que M Viard incluait bien les invertébrés dans son chiffre, puisqu'il faisait peu après référence aux moustiques.

Quant au nombre théorique d'espèces animales qui pourraient exister, y compris celles non identifiées, un article de 2011 largement repris l'estimait autour de 7,77 millions. On s'éloigne encore plus des « cent mille  », tout en restant toujours extrêmement  loin des « milliards » .

Si des chiffres de plusieurs milliards ont pu être avancés, c'est une estimation qui  porte d'une part non pas sur les animaux, mais sur les microbes (bactéries, archéobactéries, champignons microscopiques), et d'autre part non pas sur les espèces recensées, mais sur les espèces potentiellement existantes (ainsi le Project Workshop Microbe suggère 2 à 3 milliards d'espèces microbiennes ; et un article de 2016, également largement repris, va même quant à lui jusqu'à proposer le chiffre d'un trillion, soit mille milliards !).


 Michel Onfray face à la question de la tauromachie. Question qui pourrait aussi bien être celle de la pêche, de la chasse, du combat de coqs et autres pratiques qui nous mettent face au problème : comment peut-on prendre du plaisir à tuer des animaux ? Qu'est-ce qui fait que l'on puisse jouir du spectacle de la souffrance des animaux ?



Par Jean-Paul Richier- Membre de la Convention Vie et Nature


Simone Veil nous a quitté à l'âge de 89 ans. Sa disparition suscite un hommage authentique de l'ensemble des médias français, mais également étrangers.

 Sont ainsi rappelées les attaques odieuses dont elle a été l'objet quand elle a défendu l'IVG lors des débats à l'Assemblée nationale, en 1974.

L'IVG est devenue un droit acquis de nos jours, sauf pour quelques bondieusards attardés, mais à l'époque il fallait du courage pour la défendre. Rappelons que l'Ordre des Médecins (auquel je suis toujours contraint de payer annuellement ma cotisation) s'était formellement opposé à la légalisation de l'IVG. Mme Veil savait parfaitement que l'avortement est toujours un choix particulièrement douloureux pour une femme. Dans un monde idéal, on ne devrait pas y avoir recours, mais notre monde n'est pas idéal.

Ces attaques renvoient à une autre attaque odieuse dont elle a fait l'objet en juillet 2011.

Je faisais référence dans mon billet précédent, suite à une chanson sur la mort d'un toréador, au communiqué publié sur le site de l'association intitulée Observatoire National des Cultures Taurines (ONCT). Ce communiqué assénait « sont dépassées les limites de la bêtise [..], mais surtout de l'ignominie », dénonçait « une volonté délibérée d'offenser », et exigeait « des excuses publiques de la part de l'auteur ».

Le président de cette association dédiée au lobbying tauromachique est André Viard. Il a écrit sur son site, en juillet 2011, un billet sur Simone Veil qui se prête particulièrement bien au texte susmentionné.

 

En juillet 2011, Simone Veil avait eu le malheur de prendre position contre la corrida, et de se prononcer contre l'accès des moins de 16 ans à ces spectacles, en signant le manifeste de la FLAC.

André Viard la renvoya immédiatement dans cet éditorial au génocide dont elle était responsable, « l'assassinat des feotus(*) dans le ventre de leurs mères » ayant entraîné les « 7 millions et demi d'être(*) humains en puissance qui ont été privés du droit d'exister », enchaînant « Les chiffres de ce -inscrivez ici le mot de votre choix- perpétré au nom de principes dont il ne s'agit pas ici de débattre, madame Weill(*) les connaît bien, ce qui aurait dû l'inciter à plus de décence : peut-on justifier l'avortement des humains et condamner la mort du toro ?» et concluant « il est navrant de constater combien elle semble ne plus être en mesure de hiérarchiser les problèmes. Ce qui […] est un signe navrant d'obsolescence. »

    (*) : je conserve l'orthographe de celui qui se présente sur son site hispanophone comme un « universitaire »...

A quel autre mot le « mot de votre choix » pourrait-il renvoyer, sinon au mot « génocide » ?
Chacun sait que le génocide juif a laissé des traces terribles dans l'histoire personnelle et familiale de Simone Veil, rescapée du camp d'Auschwitz-Birkenau.

Bref, en réponse au communiqué publié sur le site de l'ONCT, la directrice de France-Inter et le médiateur de Radio-France ne pouvaient que balayer de prétendues protestations portées par un tel personnage.

André Viard, le porte-parole de la tauromachie en France, a toujours été à la hauteur de la cause qu'il défend.

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