Une pétition pour condamner des actes de violence intolérables

 

Dans la région de TARBES, trois individus inqualifiables ont capturé un jeune hérisson et lui ont brûlé le dos. Après qu'il ait tenté de fuir l'animal a été rattrapé par ses bourreaux qui se sont amusés à lui asséner des coups de pieds, à le lancer contre un mur,  l'arroser d'essence et le brûler vif, tout cela suscitant leur hilarité.
Dangereux pour tout animal et pour tout humain, ces pervers n'ont pas même été déférés par le parquet de TARBES devant un tribunal.
La cruauté dont le petit hérisson a été victime à Vic en Bigorre n'a donc pas sensibilisé la justice, un simple rappel à la loi ayant été appliqué. Malgré son statut d'espèce protégée, aucune sanction n'a été imputée, ceci revenant à encourager une récidive envers tout animal, qu'il soit d'ailleurs captif ou domestiqué. Trop de cas semblables se multiplient et ce n'est pas tolérable. Merci de signer cette pétition pour que de telles  maltraitances gratuites cessent et de telles souffrances s'arrêtent. (Cliquez sur la photo pour atteindre la pétition.)

 

La plainte de la Convention Vie et Nature auprès du procureur de la République de Tarbes.

A Madame ou monsieur le Procureur de la République de TARBES

Madame, Monsieur le procureur,

J’ai l’honneur, en qualité de Président de l’association CONVENTION VIE et NATURE, de déposer plainte à l’encontre des trois individus qui ont capturé, torturé et brûlé un hérisson et ont filmé leurs exploits, ce qui a permis leur identification.
De tels faits constituent des délits correctionnels, à savoir, des actes de cruauté envers un animal devenu captif, selon une jurisprudence établie, fait prévu par l’article 521 I du code pénal, et le délit de destruction d’une espèce protégée, fait prévu par l’article L415 III du Code de l’Environnement.
Le hérisson est en effet une espèce protégée et dès lors que les individus le détenaient, l’animal bénéficiait du régime légal de protection édicté par le code pénal.
Selon la jurisprudence, dès lors qu’un animal est détenu, il ne doit pas être torturé, ce qui constitue une interprétation logique, cohérente, opportune de la loi. Il devient en effet à la merci de celui qui le détient matériellement et ce quelle que soit son espèce.
Les faits suscitent une vive émotion par leur horreur et une inquiétude quant au comportement monstrueux de ces individus.
Après lui avoir brûlé le dos, les délinquants l’ont utilisé comme ballon le frappant du pied, le lançant contre un mur et l’achevèrent en le brûlant après l’avoir aspergé d’essence.
En criminologie, nous sommes en présence d’actes signalant une potentialité de dangerosité extrême, tous les tueurs en série commençant leurs méfaits par des actes de cruauté de ce type à l’encontre des animaux.
L’absence de réponse pénale forte et préventive heurte la conscience de tout humain civilisé et préparerait d’autres crimes perpétrés par ces individus souffrant d’une pathologie morale grave les rendant dangereux pour la société.
Aussi, nous sollicitons votre parquet pour qu’il adopte les seules mesures appropriées à répondre à l’abjection des actes commis et à la menace pour les animaux et les humains vulnérables représentée par ces délinquants.
Veuillez recevoir, Madame, Monsieur le Procureur de la république, l’assurance de notre meilleure considération.

Gérard CHAROLLOIS