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Quelle Europe ?

Un lieu commun court les rédactions de la presse : « le peuple Européen se détourne de l’Europe, de ses institutions et s’adonne aux délires du nationalisme et du populisme aigri ».
Et pourtant...
L’Europe a produit une directive relative à la conservation des oiseaux les 2 avril 1979 et 30 novembre 2009, une directive portant protection de la nature le 21 mai 1992, des directives visant à adoucir le sort infernal des animaux dans les élevages concentrationnaires et elle vient d’interdire, à compter du 11 mars et en vertu d’une directive de 2003, la vente des cosmétiques testés sur animaux.
C’est trop peu, mais c’est aussi beaucoup trop pour les lobbies de l’arriération qui font la loi en ce pays et qui ne tolèrent pas que l’on puisse respecter l’animal et la nature.
Ces directives ont permis les seuls légers progrès arrachés ces trente dernières années à des gouvernants sous influence et ce, souvent à l’issue d’interminables procédures devant les juridictions.
Bien peu fut fait pour changer la condition animale, mais ce peu est à mettre au crédit de l’Europe.
Or, cette Europe est mal en point.
Ses faux amis, les dirigeants des Etats membres, l’ont élargie sans l’approfondir et l’ont dotée d’une monnaie gérée par une banque centrale non directement contrôlée par le peuple et au service d’une politique de privatisation.
Observons que le traité ratifié en 1992 par voie référendaire fut négocié, pour la France, par un proclamé socialiste, alors que la conception d’une banque centrale « indépendante » du pouvoir démocratique ne pouvait que servir le Marché, la finance, la soumission des budgets publics à l’endettement, cause des régressions sociales actuelles.
Par ailleurs, le peuple Européen a, pour son malheur, démocratiquement élu au parlement des représentants du parti de la finance et des firmes privées puisque le P P E (parti des forces d’argent) est le premier au sein de cette assemblée.
Corrélativement, la Commission Européenne est présidée par un adepte du « libéralisme économique ».
Résultat :
Des Etats contraints de brader le secteur public, de réduire sans cesse leurs dépenses d’intérêt général, de supprimer des emplois d’utilité commune et une austérité pour les citoyens, cependant qu’explosent les profits des véritables commanditaires du P P E.
Confondant le contenu, (une politique de rigueur pour les peuples, de croissance pour les profits), et le contenant, (l’Europe), le peuple Européen, en son rejet, s’égare en régressions politiques accompagnant les régressions sociales.
Quels que soient les partis  de gouvernement  au pouvoir ici et ailleurs, cette politique suicidaire est maintenue, peut-être du fait que ces gouvernants se parent des attributs d’un pouvoir qu’ils n’ont plus.
La finance, dont l’actuel président de la république Française lorsqu’il n'était que candidat, affirmait qu’elle était son ennemie, s’est imposée à lui, comme elle le fit à ses homologues Allemands, Grecs, Espagnols, lorsque ces sociaux-démocrates soumettaient leurs populations à des « réformes libérales ».
Que ne ferait pas une Europe souveraine, sociale et écologiste, finançant ses services publics renforcée par une production monétaire, gérant un secteur économique public rentable pour l’Etat, fermant ses frontières aux marchandises produites dans des pays où l’homme et la nature ne sont pas suffisamment respectés, une Europe privilégiant le qualitatif sur la course au profit, le mieux-être sur la croissance, la redistribution sur la spéculation !
Face aux puissances destructrices des lobbies, des firmes, des entreprises privées, il faudrait opposer une puissance politique forte, susceptible de faire prévaloir l’écologie et le social.
Constatons que le temps n’est pas à l’édification de cette puissance.
Le sauve-qui-peut, la peur de lendemains qui ne chantent guère, les hargnes exploitées par les démagogues embrument les esprits.
Alors, continuons la descente !
Pour ses pères fondateurs, l’Europe signifiait la paix entre les nations meurtries par des guerres féroces qui n’étaient que des guerres civiles au sein du peuple Européen.
Un jour, souhaitons que L’Europe sociale et écologiste apporte la paix pour la nature, l’animal et l’homme.

Gérard  CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

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La lettre

de Gérard CHAROLLOIS

"Le temps qui reste"...

Empruntant  le titre d’un ouvrage de Patrick BOUCHERON, je m’interroge et annonçant la chute, entends la prévenir.

Une certitude : l’humanité disparaîtra.
Une inconnue : dans combien de temps ?

Cette disparition ne fera pas frissonner l’univers et aucun dieu ne sortira des galaxies pour sauver les hommes lors de la chute finale.
C’est que rien n’est éternel, pas même l’univers qui, ayant un commencement, aura nécessairement une fin.
Quant au système solaire, sa mort est annoncée dans cinq milliards d’années, précédée d’une agonie qui verra la Terre englobée dans la sphère de l’étoile, environ dans trois milliards d’années.
D’ici là, l’espèce humaine sera éteinte et les éventuels survivants se réjouiront : « Bon débarras » !

Individuellement, l’humain qui ne peut regarder sa propre finitude en face s’invente des mythes salvateurs. Il ne conçoit pas davantage l’extinction de son espèce élue, tellement exceptionnelle qu’il lui apparaît impensable que survienne un tel effondrement.
L’orgueil humain tient lieu ici d’antidépresseur qui masque la banalité des faits.
La disparition de cette espèce ne perturbera pas plus que celle d’autres espèces, la marche de l’espace/temps et cette disparition n’attendra pas l’épuisement de l’étoile locale.
Cruel et cupide, l’humain possède une maîtrise utile dont il fait un bien mauvais usage.
La maîtrise est utile depuis que le feu réchauffe les maisons, que la chimie fournit des molécules qui soignent, que l’énergie démultiplie la force animale de l’homme grâce à la machine.
Mauvais usages, lorsque l’homme édifie des bûchers, élabore des poisons, use de sa puissance mécanique pour nuire et exploiter, détruire les sites naturels et tuer la vie.

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